Sur un magazine... d'éducation sexuelle; à 9 ans
Publié : lun. 21 août 2006, 17:31
Eh bien moi j'avais environ neuf ans, et l'été j'allai occuper la chambre mansardée que mes parents avaient quittée pour une chambre plus tempérée. Ils avaient laissé leurs affaires. En musardant je tombai sur le magazine "Harmonie du couple", qui portait la bonne parole de façon claire et explicite dans les foyers honnêtes. Je feuilletai assis sur le lit... je lus... je ne me souviens de rien de précis, mais à un moment je dus comprendre qu'on pouvait se masturber, et tout en lisant je me tripotai le petit bout; autant que je me souvienne, dès la première fois un liquide transparent et élastique sortit de mon sexe, et je me souviens de mon exclamation: "J'éjacule!..." Bien sûr vous aurez compris que ce n'était pas encore vrai; j'ignore si je bandais; je crois que c'était encore un peu mou... mais j'y revins bientôt, et il me semble que dès la seconde fois je parvins à l'orgasme et à l'émission de sperme.
À la rentrée scolaire... je bandais comme un cerf en rut, pour un oui ou pour un non, j'avais des accès de pensées érotiques et j'étais incapable de contrôler mes érections bien dures; je souffris beaucoup! me contorsionnant sur le banc à côté de mon meilleur ami ignorant mon supplice, afin de ranger ma queue dans le pli entre le bassin et la cuisse... Cela dura au moins un an, je me revois dans la salle de classe, en CM2, c'est pourquoi je peux dire que j'avais alors 9 ans; ça paraît très précoce je crois, mais c'est vrai, je n'en tire vraiment aucune fierté, car en plus de développer un sexe un peu courbé par la position inconfortable prise pendant tant d'heures de classe... des poils abondants me poussèrent sur les jambes, me désespérant pendant toute mon adolescence où tous mes camarades manifestaient des signes bien plus discrets de leur puberté.
Pendant toutes ces années je me suis masturbé, guère plus d'une fois par semaine, n'éprouvant pas plus de besoin, et retenu aussi par la chappe de silence qui entoure cette activité et la met hors la loi. Ce n'est que ces dernières années que - atteignant enfin une certaine maturité sexuelle, qui augmente mes exigences! et avec l'indépendance du jeune travailleur - je me suis masturbé avec bonne conscience, voyant l'effet si positif que cela a sur mes nerfs, mon humeur. C'est ma revanche d'ado tardif sur le petit enfant seul et inquiet, tout surpris de tenir la foudre entre ses mains sans que personne veuille s'en rendre compte.
Avec le recul je me demande comment cette saine lecture, bien typographiée sur un papier glacé sans photos cochones, rédigée correctement et avec sérieux, ne m'a pas fait comprendre que le plaisir sexuel et la masturbation étaient finalement normaux, acceptables, et même souhaitables, dans notre société "libérée"... Je devais être bien jeune sans doute! Alors maintenant, je vous prie de croire que j'ai envie de me libérer! À bas l'hypocrisie petite-bourgeoise attardée, la castration sociale, le carcan des modèles publicitaires! Emancipons-nous, vivons, soyons libres, branlons-nous!!
Foutre-dieu!
À la rentrée scolaire... je bandais comme un cerf en rut, pour un oui ou pour un non, j'avais des accès de pensées érotiques et j'étais incapable de contrôler mes érections bien dures; je souffris beaucoup! me contorsionnant sur le banc à côté de mon meilleur ami ignorant mon supplice, afin de ranger ma queue dans le pli entre le bassin et la cuisse... Cela dura au moins un an, je me revois dans la salle de classe, en CM2, c'est pourquoi je peux dire que j'avais alors 9 ans; ça paraît très précoce je crois, mais c'est vrai, je n'en tire vraiment aucune fierté, car en plus de développer un sexe un peu courbé par la position inconfortable prise pendant tant d'heures de classe... des poils abondants me poussèrent sur les jambes, me désespérant pendant toute mon adolescence où tous mes camarades manifestaient des signes bien plus discrets de leur puberté.
Pendant toutes ces années je me suis masturbé, guère plus d'une fois par semaine, n'éprouvant pas plus de besoin, et retenu aussi par la chappe de silence qui entoure cette activité et la met hors la loi. Ce n'est que ces dernières années que - atteignant enfin une certaine maturité sexuelle, qui augmente mes exigences! et avec l'indépendance du jeune travailleur - je me suis masturbé avec bonne conscience, voyant l'effet si positif que cela a sur mes nerfs, mon humeur. C'est ma revanche d'ado tardif sur le petit enfant seul et inquiet, tout surpris de tenir la foudre entre ses mains sans que personne veuille s'en rendre compte.
Avec le recul je me demande comment cette saine lecture, bien typographiée sur un papier glacé sans photos cochones, rédigée correctement et avec sérieux, ne m'a pas fait comprendre que le plaisir sexuel et la masturbation étaient finalement normaux, acceptables, et même souhaitables, dans notre société "libérée"... Je devais être bien jeune sans doute! Alors maintenant, je vous prie de croire que j'ai envie de me libérer! À bas l'hypocrisie petite-bourgeoise attardée, la castration sociale, le carcan des modèles publicitaires! Emancipons-nous, vivons, soyons libres, branlons-nous!!
Foutre-dieu!