J'avais à l'époque 11-12 ans, je ne me souviens plus très bien. Depuis quelques temps, je commençais à avoir des démangeaisons dans le bas-ventre, ma queue qui grossissait par moments, et tout cela me mettait mal à l'aise.
En fait, je pensais que j'étais anormal, et même - personne ne me croira mais c'est vrai - que j'étais le seul à avoir une queue comme ça. Il faut dire que ma famille était particulièrement pudique, voire pudibonde, et qu'il ne me serait jamais venu à l'idée d'en parler à mes parents, tant la crainte de me faire engueuler était forte.
De plus en plus tourmenté, j'ai fini par penser à mon frère aîné. Agé d'un peu moins de deux ans que moi, il était beaucoup plus fort physiquement et me dominait largement.
A vrai dire, je ne me souviens plus très bien comment, une nuit, je me suis retrouvé allongé à côté de lui, pyjama baissé, en train de lui toucher la queue pendant qu'il s'occupait de la mienne.
Ces rencontres furtives ont duré pendant plusieurs mois, voire au moins deux ans, et consistaient en masturbations réciproques, se terminant par des éjaculations prolongées.
C'était toujours moi qui le sollicitait, une fois la nuit venue et les lumières éteintes, et je lui demandais à voix basse "Est-ce que je peux venir ?" Il fallait être silencieux, car, entre nos deux lits, il y avait celui de notre plus jeune frère, impubère, et qu'il ne fallait pas réveiller !
Mon frère aîné était parfois réticent, voire refusait que je vienne le rejoindre. Mais j'étais très insistant.
Avec le temps, il a fini par refuser de plus en plus nettement. Il faut dire qu'il avait commencé à sortir avec une fille, et, manifestement, cela l'intéressait beaucoup plus que nos jeux.
Je pense que cette période assez longue m'a beaucoup marqué, car elle était sous l'angle de la clandestinité, du honteux, du non-dit, et ne permettant pas une vraie libération de ma sexualité, qui n'interviendra que des années après.
Pour excitante qu'elle fut, cette première expérience n'a pas été une réussite, hélas...