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Moment de solitude

Publié : mar. 21 mars 2023, 00:52
par JYR
Mes parents nous avaient élevé, mon frère et moi, à ne mette pas de slip lorsqu' on s’habillait de manière décontractée, à la maison ou pendant les vacances, que ce soit en culotte courte ou longue et plus tard en jeans. J'ai aimé cette façon de faire très tôt, gamin et ai vite préféré me passer de sous-vêtements.



À l'école primaire, je portais toujours des slips, parce que les shorts étaient larges et courts à cette époque, et maman ne voulait pas de discussion embarrassante à ce sujet avec les instits .

Mais plus tard, au début de l'équivalent du collège, il est vite arrivé que j'aille au lycée sans rien dessous. Mes parents ne s'en souciaient plus, à condition que, comme le disait maman, rien ne soit visible, même en culotte courte , lorsque j'allais au lycée.



Conscient de cela, je faisais tout de même attention à mettre des slips les jours de gym ou de plein air. Mais un peu plus âgé, j'avais déjà quatorze ans, à la fin de l'année scolaire, j'ai été piégé car j'étais maintenant sans sous-vêtements tous les autres jours.



C'était une belle journée, et ce matin j'avais comme à mon habitude mis directement ma culotte courte , sans penser à l'éducation physique. Je n'avais pas non plus de slip de rechange avec mes vêtements d'éducation physique - T-shirt, short de sport, chaussures de tennis - dans mon sac d'affaires de sport , donc pas de slip.



Comme j'étais habitué comme ça, je n'y ai pas du tout pensé et je n'ai découvert ce manque de sous-vêtements seulement dans les vestiaires, au moment de me déshabiller, sans y avoir pensé avant , pour me cacher et mettre mon short de sport sous ma culotte courte dans les toilettes.



Mais après une expérience similaire l’année d’avant , j'étais plutôt confiant.



J'avais déjà eu un souci avec ça, pendant un court moment, à 12 ans, quand j'avais dû me déshabiller le soir dans un dortoir pendant la retraite de préparation à la première communion. Il avait été demandé pour cette semaine d’être habillé de manière décontractée. J'avais donc mis ma culotte tyrolienne, qui ne craignait rien. J’en avais eu cette année-là une neuve, pour la maison et les vacances. Je ne mettais jamais rien dessous.



Je ne m’en suis pas soucié en quittant la maison, bien que maman m'ait prévenu que je dormirais dans un dortoir, peut-être avec d'autres garçons que je ne connaissais pas. De plus, à la maison, nous avions l'habitude de dormir nus.....Elle m’avait mis deux slips dans mes affaires de rechange, mais ils étaient dans le sac et pas sur moi.





Le soir venu, c'était la première fois que je devais me déshabiller avec des inconnus que je n'avais jamais vus auparavant.



Grand moment de solitude.



J’ai pris mon courage à deux mains, vite fait, bien fait, le haut enlevé, la culotte enlevée, et à poil dans le lit.

Mais contrairement à mon appréhension, rien d'extraordinaire ne s'était produit, lorsque je me m’étais déshabillé devant les autres.



Ne nous connaissant pas, personne n'avait rien dit, ce soir-là.

Le lendemain matin, mon voisin de dortoir, plus gêné que moi, m’a demandé pourquoi je n’avais pas de slip. Je lui ai dit que je n’en mettais pas parce que je me sentais mieux comme ça. Curieux et trouvant cela audacieux, a commencé à faire comme moi et s’y est tenu les jours suivants. Un autre porteur de shorts tyroliens proche de nous dans le dortoir a fait de même. Le prêtre qui s'occupait de nous a certainement vu tout cela. Il n'a rien dit non plus.



Pour en revenir à ce jour de gym, j’étais donc assez confiant, je me suis déshabillé naturellement, sans chercher à cacher quoi que ce soit, et j'ai enfilé mon short de sport. C'était la première fois que cela se passait ici. Bien sûr, certains garçons ont ricané, ont dit que ça faisait PD, mais sans me démonter j'ai répondu que j'étais souvent comme ça à la maison et que ce n'était pas un problème pour moi.



J'ai ajouté qu'ils feraient mieux d'essayer avant de rigoler. Mais les rires se multipliaient. Ça devenait franchement embarrassant.



Puis un autre garçon a dit qu'il ne portait pas de slip non plus pendant l'été et que c'était vraiment oui, une voie à suivre. Il m'a sauvé la mise et la discussion allait bon train lorsque le prof de gym est entré dans le vestiaire. Il a dit à tout le monde d'arrêter cette agitation, heureusement sans poser de questions sur le pourquoi , et nous a ordonné de sortir. Nous avons eu l'heure d'éducation physique, et je n'ai eu aucun problème d'aucune sorte, j'ai fait ma gym de manière normale. J'étais habitué à être sans slip. Le professeur n'a rien vu.

De retour dans le vestiaire, je me suis rhabillé, toujours évidemment sans rien sous ma culotte courte.

Maintenant, quand je me suis rhabillé avec les vêtements normaux, les esprits étaient calmés, personne n'a rien dit et la journée s'est terminée comme ça.



S'ils avaient eu des doutes auparavant, toute la classe savait définitivement que j'étais un sans slip. Cela ne m'a pas dérangé et je m'y suis tenu les jours suivants. Il y a eu quelques regards dubitatifs sur mon entrejambe, mais rien ne s'est passé. Encore une fois, personne n'a rien dit, sauf le garçon qui avait dit qu'il était lui aussi sans slip pendant l'été. Il m'a confié qu'il était maintenant comme moi, sans rien dessous et que c’était pas plus mal. Après cela, j'ai cette année-là tout de même fait de mon mieux pour avoir des sous-vêtements les jours d'éducation physique et j'ai mis un slip de rechange dans mon sac de sport, juste au cas où...



L'année scolaire suivante, les jours de piscine, je mettais mon slip de bain avant de quitter la maison et après la piscine, j'étais sans rien en dessous pour éviter de prendre un slip de rechange. Le slip de bain humide était dans la serviette. Bien que la plupart des gars de la classe avaient des slips de rechange, j'ai vu quelques autres garçons faire comme moi, ne plus porter de sous-vêtements après la séance. Et devinez quoi ? Les plus idiots frottaient fortement leur slip de bain avec leur serviette et le gardaient vraiment humide sous leur pantalon. En tous cas , je n'étais pas le seul à être sans slip ces jours-là...



Cela n'a plus jamais donné lieu à commentaire négatif comme l'année précédente et je n'étais plus gêné de me changer sans sous-vêtements devant les autres.