Pour comprendre mon histoire, il faut savoir qu'elle s'est passée il y a très longtemps. C'était une époque où il n'y avait pas d'ordinateur à la maison, la communication ne se faisant que par téléphone fixe. Donc pas de téléphone portable, smartphone, internet, vidéo, etc. De plus, dans les milieux catholiques, parler de sexualité était un sujet tabou.
A 10-11 ans, au jardin
Dans notre jardin il y avait une corde verticale suspendue à un grand arbre. Un jour en descendant de la corde et en pressant mes cuisses très fort pour descendre très lentement, j'ai ressentie quelque chose de bizarre. Ce n'était pas du tout désagréable, mais bien étrange. C'était la seule fois que j'ai eu un début d'orgasme.
A 12 ans, dans la chambre d'un curé
A cet âge, j'étais dans la première classe d'un collège dont une partie des instituteurs étaient des curés. Chaque semaine nous avions une heure d'étude durant laquelle on pouvait aller à la chapelle du collège pour aller à confesse.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est la confesse, voici une explication. Il fallait déclarer à un curé, dans un confessionnal, toutes les petites fautes qu'on avait faites (des péchés) en ajoutant le nombre de fois. Ensuite on recevait l'absolution à condition d'exécuter la pénitence. Celle-ci se limitait à un nombre de prières à réciter dans la chapelle.
J'allais toujours chez le même curé; je l'avais choisi car il enseignait dans la plus haute classe, et ainsi je restais incognito.
Ce curé insistait toujours sur la chasteté. Et comme je n'était pas avancé pour mon âge, je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire. Un jour il m'a demandé si je voulais le suivre pour qu'il m'explique. Naïf comme j'étais à l'époque, je suis monté dans sa chambre. Ce qui m'a surpris après être entré, c'est qu'il fermait la porte de sa chambre à double tour. Je me demandais pourquoi. Il ma dit de m'assoir sur le canapé et s'est assis à coté de moi. Afin de m'expliquer, il m'a demandé d'enlever ma chemise. Ce que j'ai fait et puis il m'a masser et caresser. Cela a bien duré une dizaine de minutes. Après cela il m'a demandé si je voulais continuer. Et là, heureusement, j'ai repris mes esprits et j'ai dit non. Il m'a alors laisser partir.
Cette expérience bizarre ne m'a jamais traumatisée. Lorsque j'y repensais, je n'avais pas de remord, ni de haine. Ce confesseur n'a jamais abusé de son autorité; il m'a toujours demandé si j'étais d'accord. C'est peut-être mon coté légèrement bi qui m'a fait accepter cette erreur de la part d'un ecclésiastique. Je puis comprendre qu'être privé durant toute sa vie de sexualité normale, doit être très dur. Alors que dans un collège on voit tous les jours de belles créatures jeunes, qui de plus sont sensés expliquer leurs petits péchés de chasteté; cela peut être très tentant.
Mais bon, après cette aventure, je n'avais toujours rien appris sur la chasteté!
A 13 ans, chez le docteur pédiatre
Je n'étais pas avancé pour mon âge et sans doute assez ignorant des choses de la vie. C'est peut-être pour cela que mes parents m'ont envoyé chez un pédiatre. A l'âge de 13 ans, j'ignorais qu'on pouvait déplacer son prépuce; je ne l'avais jamais fait.
Lorsque le docteur m'auscultait, j'étais tout nu et à un certain moment, il a pris mon pénis d'une façon ferme et d'un coup sec il m'a décalotté. Cela faisait un peu mal et cela me semblait très désagréable. J'ai eu comme cela plusieurs séances et le docteur faisait toujours les mêmes gestes. Après quelques séances, le décalottage allait plus facilement. Mais ce qui me gênait énormément, c'est qu’après le décalottage et recalottage, je devais rester debout, tout nu contre le mur pour que le docteur mesure ma taille. Et je savais que faire avec un zizi presque tout raide. En plus de cela, il retournait à son bureau pour noter quelque chose et cela durait longtemps. Pendant ce temps je me disais: je ne dois pas bander, bon dieu; mais comment faire? La honte, donc... Peut-être que le docteur agissait de cette façon intentionnellement. Je me dis que c'était une façon "diplomatique" pour vérifier si tout mon mécanisme fonctionnait bien...
Le docteur m'avait également dit, que lorsque je prenais mon bain, je devais décaloter et recaloter mon zizi et bien me laver. Il disait: ainsi cela fera moins mal et c'est utile pour plus tard (oh, oh!).
A 14 ans et demi, dans mon lit
Un soir, ne sachant pas dormir, j'exécutais l'exercice recommandé par le docteur avec le même geste sec. Je remarquais qu’à chaque fois j'avais une contraction entre mes jambes. C'était comme un courant électrique. J'avais beau essayer plusieurs fois, mais impossible d'éviter cette contraction. Même en faisant glissé très lentement la peau sur mon gland. Et puis soudainement, j'ai ressenti un soulagement super agréable et quelque chose de chaud dans mon pyjama. Je me suis vite rendu à la salle de bain pour voir ce qui s'était passé. J'ai directement compris qu'il s'agissait de la substance blanche qui permettait de transmettre la petite graine, comme mon père me l'avait expliqué.
A presque 17 ans, chez les scouts
Après la première fois dans mon lit, je n'ai pas pu m'empêcher de recommencer. Au début, je faisais les mêmes gestes de mon docteur en restant couché. Car la sensation était tellement forte que je n'aurais pas pu le faire autrement. Avec le temps j'ai adapté ma façon de me satisfaire. Mais à chaque fois, j'avais un sentiment de culpabilité. Je ne m'imaginait pas que d'autres garçons puissent faire la même chose.
Ce remord a disparu le jour où j'étais au camp avec les scouts. J'étais dans une troupe de scouts catholiques et très prudes. Mais il y avait une soupape de sécurité! On se racontait des blagues salés...
Les ainés de la troupe pouvaient partir quelques jours plus tôt avec les chefs pour préparer le camp. Et privilège, nous pouvions dormir dans la tente des chefs. Et voilà que le soir tard, un des chefs nous raconte une blague salée.
Le papa de petit Jean estime que son fils devient grand et qu'il doit apprendre à faire pipi tout seul. Je vais t'expliquer comment faire. 1/ Tu ouvres ta braguette. 2/ Tu sors ton petit zizi. 3/ Tu retires la petite peau de ton zizi. 4/Tu fais pipi. 5/ Tu remets délicatement la petite peau 6/ Tu rentres ton zizi dans ta culotte et 7/ Tu fermes ta braguette. Compris? Oui, Papa. Et petit Jean s'enferme dans la toilette ; son papa attend devant la porte. Et ça dure, et ça dure ... Le papa s'inquiète et met son oreille contre la porte. Qu'entend-il ? 3 - 5 - 3 - 5 - 3 - 5 ...
C'est à ce moment, à l'âge de presque 17 ans, que j'ai compris que je n'étais pas le seul à me masturber par un mouvement de va et viens !
Et ensuite …
Ensuite, à l'âge de tout juste 18 ans, j'ai été admis à l'université et là une toute nouvelle vie a démarrée: logement dans une ville universitaire, des copines de mon âge (je n'en avais jamais eu avant!), des études passionnantes ...
Toutefois, à l'âge que j'ai maintenant, devant mon ordinateur encodant mon texte, j'ai un certain regret. En lisant toutes les confidences révélées dans ChezOnan, je me dis que j'aurais bien voulu une petite aventure avec un cousin, ou un ami du même âge ou plus âgé. J'ai l'impression d'avoir manqué quelque chose.
Si, cher lecteur, vous avez eu le même sentiment que moi, faites le savoir et dites moi comment vous avez fait pour ne plus avoir ce regret.