Si vous avez lu certains de mes récits postés sur mon topic Très longue branle sans éjac et autres récits (En train de se branler?), vous avez pu constater que j’évoque de temps en temps une dimension méditative dans mes branles. Pour ceux que ça intéresse, je livre ici quelques petites réflexions pour expliquer comment joindre ces deux pratiques.
D’abord je ne suis pas du tout un spécialiste de la méditation, que je n’ai jamais pratiquée en tant que telle. Pas plus que je ne connais le yoga, dont elle constitue semble-t-il un des aspects. Pas plus que je ne pratique le tantrisme. Mais je connais bien toutes sortes d’autres activités mêlant l’esprit et le corps, et en particulier le qi gong et le tai chi, pour n’en citer que deux.
J’ai surtout par caractère une bonne prédisposition à la méditation. Quand j’aime un paysage, un tableau, une musique, je cherche toujours à m’en imprégner en prenant le temps d’une vraie perception, en ouvrant tous mes sens, en me concentrant dessus de manière exclusive, rejetant toute autre activité.
C’est ainsi que je me masturbe: je fais en sorte que chaque sensation soit pleinement vécue. Je me masturbe comme un gourmet déguste un bon plat. Je m’efforce par la concentration et la détente d’avoir pleine conscience de ce que je fais et de ce que je ressens.
Vu ce que je viens de dire de mon caractère, je pense que j’ai toujours aimé vivre pleinement la masturbation. Mais il est certain que la pratique du sexe taoïste depuis 2019 et le contrôle qu’elle permet sur l’éjaculation comme sur la montée du désir, ont grandement amplifié mon niveau de conscience quand je me masturbe. Pour le sexe taoïste, voir mon topic: Des exercices pour devenir multi-orgasmique. Et je constate aujourd’hui que je progresse toujours dans cette faculté méditative liée à la masturbation.
Il y a aussi une chose qui aide certainement beaucoup pour cela, et je le signale pour ceux qui voudraient arriver à éprouver cette faculté ou à la développer: c’est le fait que je me masturbe dans mon lit la nuit, en secret, à côté de ma femme. Ce n’était pas quelque chose que j’avais prévu, mais le fait est que j’ai fini par trouver que c’était le meilleur moment pour me masturber. Je conçois que cela puisse paraître bizarre à certains et je me suis déjà exprimé sur le sujet. Ma femme ignore que je me masturbe toutes les nuits à côté d’elle, ou bien si elle en perçoit quelque chose, je suis sûr qu’elle est loin d’imaginer ce que je fais réellement. C’est donc devenu une pratique vraiment installée pour moi. Or le fait de se masturber en silence, calmement, les yeux fermés, c’est précisément à mon avis le meilleur moyen de développer cette concentration particulière qui fait d’une masturbation une vraie méditation.
Avis aux amateurs! Si vous ne le faites déjà, apprenez à vous concentrer un certain laps de temps dans ce que vous percevez quotidiennement de votre environnement. Développez si le cœur vous en dit l’auto-contrôle par la respiration et l’exercice de certains muscles. Et enfin masturbez-vous les yeux fermés. Je serais curieux de savoir si certains d’entre vous ont expérimenté ou expérimentent des choses semblables au point qu’ils sentent vraiment que le corps et l’esprit sont unis dans la branle.
lépicurien
Petite réflexion sur les rapports entre branle et méditation
- lépicurien
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Re: Petite réflexion sur les rapports entre branle et méditation
J’ai beaucoup apprécié le post de Lépicurien qui me parle pour deux raisons.
Tout d’abord, je ne suis pas plus spécialiste de la méditation que lui, mais il y a déjà longtemps que je fais de mes masturbations des moments de concentration sur moi-même, avec l’évacuation de toutes pensées de mon esprit, et en me centrant sur mes sensations pures. De sorte que ma recherche du plaisir est totalement auto-érotique, mais qu’au-delà, elle confine à une sorte de déconnexion d'avec la réalité. D’aucun peuvent appeler cela une forme de méditation puisque tout est axé sur l’immédiateté du ressenti, mais encore une fois je ne suis pas spécialiste. En tout cas, cette approche favorise une masturbation lente, régulière, et une invitation à repousser le plus longtemps possible la jouissance parce qu’elle est synonyme de retour à la réalité.
Ensuite, parce que moi aussi, je m’adonne aux masturbations nocturnes aux côtés de ma femme endormie. J’en ai pris habitude il y a une dizaine d’années, alors qu’elle était sévèrement dépressive. Elle n’avait plus aucune libido et elle ne dormait qu’avec des somnifères. La situation oblige (surtout aujourd’hui qu’elle ne recourt plus aux somnifères) à pratiquer une masturbation très discrète avec des gestes le moins perceptibles possibles. En général, l’érection atteinte, je découvre totalement mon gland et caresse le frein tendu du bout des doigts. Le plaisir monte ainsi de façon très lente et très progressive. Je le sens très précisément monter en moi par vague, et il reste souvent un moment sur une sorte de plateau alors que l’éjaculation est imminente. Au moment de l’orgasme, il me faut contrôler ma respiration pour qu’elle ne soit pas trop sonore, et essayer de maîtriser les spasmes spontanés de mon corps. Et je trouve en effet, comme le dit Lépicurien que cette manière de se masturber à quelque chose de méditatif…
Tout d’abord, je ne suis pas plus spécialiste de la méditation que lui, mais il y a déjà longtemps que je fais de mes masturbations des moments de concentration sur moi-même, avec l’évacuation de toutes pensées de mon esprit, et en me centrant sur mes sensations pures. De sorte que ma recherche du plaisir est totalement auto-érotique, mais qu’au-delà, elle confine à une sorte de déconnexion d'avec la réalité. D’aucun peuvent appeler cela une forme de méditation puisque tout est axé sur l’immédiateté du ressenti, mais encore une fois je ne suis pas spécialiste. En tout cas, cette approche favorise une masturbation lente, régulière, et une invitation à repousser le plus longtemps possible la jouissance parce qu’elle est synonyme de retour à la réalité.
Ensuite, parce que moi aussi, je m’adonne aux masturbations nocturnes aux côtés de ma femme endormie. J’en ai pris habitude il y a une dizaine d’années, alors qu’elle était sévèrement dépressive. Elle n’avait plus aucune libido et elle ne dormait qu’avec des somnifères. La situation oblige (surtout aujourd’hui qu’elle ne recourt plus aux somnifères) à pratiquer une masturbation très discrète avec des gestes le moins perceptibles possibles. En général, l’érection atteinte, je découvre totalement mon gland et caresse le frein tendu du bout des doigts. Le plaisir monte ainsi de façon très lente et très progressive. Je le sens très précisément monter en moi par vague, et il reste souvent un moment sur une sorte de plateau alors que l’éjaculation est imminente. Au moment de l’orgasme, il me faut contrôler ma respiration pour qu’elle ne soit pas trop sonore, et essayer de maîtriser les spasmes spontanés de mon corps. Et je trouve en effet, comme le dit Lépicurien que cette manière de se masturber à quelque chose de méditatif…
- lépicurien
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- Inscription : dim. 03 mai 2020, 21:20
Re: Petite réflexion sur les rapports entre branle et méditation
Oh! Merci @Solonane! Je ne suis donc pas seul dans ma "folie"!
Re: Petite réflexion sur les rapports entre branle et méditation
Très intéressant, de toute façon.