J'ai grandis dans une famille très pudibonde et conservatrice; j'avais peu de copains - premier de la classe timide comme dans les caricatures, je suis resté ignare et naïf de beaucoup de choses sur le sexe jusquà la puberté...heureusement je me suis bien émancipé après
JE suis étonné de la précision de mes souvenirs d'enfance sur le sujet, je viens de faire 60 ans il y a un peu plus d'un mois !
Mes premiers orgasmes
Honnêtement je ne me souviens pas de ma première fois (hormis la première avec éjaculation, on y reviendra plus loin)
Très jeune ( je dirai entre 5 et 7 ans, de mémoire, et aussi par référence à certains souvenirs (appartement où nous résidions, présence de mes grands parents dans la même ville) qui aident à dater, donc très jeune je fus intrigué par ce bout de chair molle entre les jambes, dont parfois partait une sensation diffuse et agréable, dans certaines situations, ( par exemple la vue de selles de cheval en cuir, l'odeur du cuir, la vue de cavaliers..) et très vite je fus intrigué parce qu'au réveil il était dur, raide, gonflé...et même si ce n'était pas désagréable, c'était pas commode pour uriner sans en mettre partout
Donc je dis à mes parents "c'est parce qu'il est rempli du pipi de la nuit que mon zizi est dur comme ça?" (réponse gênée et évasive "oui, oui c'est normal"
Je découvris à cette époque que parfois, allongé sur le ventre, j'avais d'agréables sensations au bas ventre et entre les cuisses, et encore mieux si je chevauchais un oreiller. Je pris donc l'habitude de cavalcades quotidiennes, en m'imaginant être un cow-boy ou un indien sur sa monture ( )
Et vite je me rendis compte qu'au bout d'un certain temps, mes mouvements de frottement devenaient incontrolables et intenses, et que tout se calmait lorsque les sensations de plaisir atteignaient une sorte d'agréable point de non retour...suivi d'un moment de calme quasi extatique...Comme beaucoup de garçons j'ai donc découvert les orgasmes bien avant la puberté.
Chez mes grands-parents, c'était encore mieux, il y avait un traversin, beaucoup plus cool à chevaucher qu'un simple oreiller...
Un jour ma grand mère surpris le désordre en rentrant dans la chambre pendant ma sieste, et me passa une engueulade mémorable, elle qui ne me grondait jamais....je compris pourquoi des années plus tard.
Le calme...Avant la prépuberté
Peu à peu mes envies se calmèrent et disparurent, vers 8 ans....Elles réapparurent à 11 ans, en 6e
Contexte différent, j'étais embarassé par de nombreuses érections en journées, pas agréables avec le pénis coincé dans le slip et le pantalon, et avec la crainte que ça se voie si je devais me lever en classe pour passer au tableau.
Et, jusqu'à 13/14 ans, peu de filles pour éveiller mes érections, mais certaines situations particulières:
Voir des gars se battre corps à corps, dans la cour de l'école, ou en judo, ou encore voir les attributs de mes condisciples moulés dans les tenues de sport de ces années là (je rejoins ici un excellent sujet avec images posté récemment par Arnaud)
Et aussi certaines odeurs particulières: lorsque nous avions sport après les "grands" de 4e ( donc pubères et remplis d'hjormones), il y avait une odeur très forte dans le vestiaire, et c'était pour moi l'érection incontrôlée (donc je devais rivaliser de prudence pour me changer sans que ça se voie)
Je repris alors mes cavalcades solitaires sur l'oreiller, avec des sensations bien plus fortes que dans ma petite enfance
Et je découvrais que je pouvais reproduire les mêmes sensations sans oreiller, rien qu'en frottant rythmiquement ma hampe, ou, encore mieux, la peau de mon prépuce sur mon gland (non décalotté, j'ai décalotté très tard, vers 20 ans...)
Je savais alors que le pénis serait à se reproduire (j'avais observé des animaux copuler), mais aucune idée de comment était la petite graine. J'avais demander à mon père si "on pouvait voir la petite graine avant d'être marié", et il me répondit "on peut mais c'est sale. Il y a des hommes qui jouent à faire sortir leur petite graine mais c'est pas bien"
Aucune idée du sperme, j'imaginais un grain de blé sortant du méat... et me demandait si ça faisait pas mal
Première éjaculation
Ce rituel du frottage devint quotidien, ou bi-quotidien (soir et à la sieste)
Un jour de Juillet, à la sieste, j'avais 13 ans et quelques mois, des poils publiens qui commençaient à apparaitre depuis un mois
Je m'en rappelle comme si c"était hier. Je portais une sorte de bermuda, couleur vert à gerber (j'aime pas le vert, lol) en matière elastique (un peu comme un pantanlon de survêt de l'époque), j'étais à la sieste, j'avais sorti mon pénis et je faisais rythmiquement coulisser la peau...le bout du gland et le méat dépassaient...Au point culimnant de l'orgasme, je sentis qu'il se passait un truc inhabituel, et très vite, je sentis un spasme, et je vis quelques gouttes blanchâtres jaillir sur mon bermuda et le tacher....je mis un moment à essayer de comprendre....c'était quoi ce truc visqueux..
Apprentissage
Heureusement un mois après je partais en camp d'ados....je compris ce que je vivais grâce aux discussions avec les potes, je fus fier de leur dire que j'avais du sperme (tous n'en avaient pas encore, je dirai seulement la moitié ou les 2/3 du groupe)
Je ne participais pas à des séances de branle à plusieurs (trop timides encore), mais le soir certaient se branlaient dans le dortoir ou sous la tente en décrivant leurs sensations....on ne voyait rien (pénombre et queues cachées sous les draps ou le duvet) mais on en apprenait beaucoup
JE découvirs la technique du poing que je commençais donc à pratiquer à cette époque. J'appris aussi qu'il n'était pas rare à notre âge de le faire plusieurs fois par jours, certaient disaient même qu'à partir de la 5e ou 6e séance de la journée, il n'y avait plus de jus, mais toujours des sensations...
Ensuite rien d'original, sinon que j'ai pratiqué seul jusqu'à 25 ans environs, tous les soirs ( au moins) quand j'étais chez moi, parfois la nuit si je me réveillais, et que lorsque je fus en internat (prépa ou service militaire), c'était pas possible ou rarement en semaine, du coup je m'organisais de longues sessions le week-end chez mes parents, en me couchant à 21h le samedi soir et en traînant le dimanche matin pour remettre le couvert.
Lorsque j'ai enfin décalotté vers 20 ans (le frein s'est élargi), j'ai découvert de multiples nouvelles sensations en jouant avec mon gland..
C'est à 25 ans que j'ai vécu ma première branle à 2, vers 30 ma première fellation réciproque.
Depuis, malgré une bonne vie sexuelle avec ma compagne, la masturbation, seul ou avec des potes, reste un ingrédient indispensable à mon équilibre sexuel, ainsi que d'autres jeux à deux avec des potes....entre mecs c'est spécial, je pense qu'on connait mieux le corps d'un homme que celui d'une femme, et du coup les masturbations, fellations, et autres jeux vécus avec des mecs ont toujours été plus intenses pour moi que ceux vécus avec ma compagne. Ce forum m'a permis aussi de renouveler mes techniques de branle et de la vivre comme un vrai épanouissement ! Merci à lui et à Webby
PS: j'ai essayé d'illustrer mais je ne sais pas gérer la taille des images, si on m'explique je peux rééditer mon post pour en rapetisser certaines.