Je n'ai jamais déposé sur le forum le moindre témoignage de mon premier émoi de branleur. Déjà plus de 20 ans que Chez Onan existe, il serait temps de s'y mettre. Ce n'est pas parce que je veux absolument contrôler mon image et laisser chacun se faire une idée dans sa tête de ma personne, mais tout simplement parce que si on me pose la question "Quand t'es-tu masturbé pour la première fois ?", la réponse qui en découle est toute conne : je ne m'en souviens pas ! En même temps, cette question est un peu tendancieuse car elle amène à se poser immédiatement une autre question qu'il faut d'abord définir : c'est quoi se branler ? Quand on se penche sur le contenu de cette rubrique du forum, la majorité des mecs qui se sont livrés ici ont finalement fixées leurs premières fois à deux uniques moments : en grande majorité, c'est lors de notre première éjaculation, parce que c'est une étape majeure dans notre vie sexuelle qui ne se reproduit pas deux fois ; et dans une plus petite minorité, c'est l'instant précédent cette première éjaculation, donc leur tout premier orgasme "à sec" que tous les mecs n'ont pas forcément expérimenté.
Je trouve dommage de se fixer juste à ces deux moments, bien qu'ils soient effectivement sacrés dans la vie des jeunes mecs en rut que nous avons été à cause de nos hormones en ébullition. Pour autant, d'aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours joué avec ma queue, en solitaire ou accompagné. Et j'ai toujours aimé ça, mais de façon très différente selon les époques. De fait, je ne me souviens vraiment pas du tout de quand a débuté précisément ma vie de branleur. Par contre, ma mémoire est remplie de nombreux moments merveilleux où je jouais avec mon pénis. Sans forcément avoir été élevé dans une famille fortement pudibonde, ni que le sujet ai été obligatoirement tabou, enfant, mes parents n'ont absolument jamais été capables de parler sexe avec moi. C'est toujours resté au stade des non-dits. La majorité du temps, j'ai donc dû expérimenter et découvrir tout ça par moi-même. Pourtant, déjà autour de 6 ou 7 ans, j'aurais bien aimé comprendre pourquoi ce machin tout flasque qui se balançait entre mes jambes avait cette étonnante capacité de durcir et de se dresser, souvent sans crier garde, parce que je ne connaissais pas encore ce mystérieux phénomène qui pouvait bien provoquer son déclenchement. A cette époque pré-internet, et aucun enfant garçon du même âge avec qui en discuter (y'avait que des filles… Les gars étaient soit trop vieux soit trop jeunes), j'avais toutefois pigé tout seul que ce bout de chair tout raide devait bien s'emboiter dans quelque chose. Mais dans quoi ?
Aussi ai-je commencé par fourrer ma queue dans tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un trou. Rouleau de scotch (trop court), tuyaux d'arrosage (trop rigide, je connaissais pas le lubrifiant), coussin replié (le frottement était désagréable), rouleau de PQ (trop large en ce temps là), bouteille en plastique (mauvaise idée, j'ai failli rester coincé !), dans un tas de sable (brrr, c'est froid !), dans une buse de refoulement de piscine (ça chatouille !)... Tant d'autres trous tout aussi improbables que j'ai oublié. Etonnamment, je n'ai pas eu tout de suite l'idée d'utiliser ma main pour former un tube tout autour. Ma queue, c'était une sorte de punching-ball que je frappais en alternance pour apprécier le balancement agréable et sa remise en place automatique. La première expérience de branle "classique", ce fut finalement de jouer à allumer le feu de camp, ma queue se transformant en bâton que je faisais rouler entre mes deux mains. Le frottement du prépuce sur le gland était réjouissant, même si ça s'arrêtait juste à ça en ce temps là.
Les choses plus sérieuses ont commencé à partir de 8 ans et se sont étalés jusqu'à 11 et demi. J'ai souvenir d'avoir enfin commencé à expérimenter le va et vient avec ma main, mais là encore, cela restait au niveau du jeu sans finalité particulière. Un évènement inattendu s'est cependant produit, très banal en vérité, une scène d'un film venait d'enclencher un déclic. Je me souviens bien de ce moment précis qui n'a pourtant rien de palpitant, mes parents n'étaient pas satisfait des programmes télévisées et changeaient de chaînes pour voir autre chose. Les films français étant ce qu'ils sont, il fallait bien évidemment tomber sur une belle scène de sexe explicite (je n'ai jamais su quel était ce film). Ce fut très fugace, mais même si mon père fut très rapide pour changer de chaîne et lancer furieux à mère "Putain, mais change de chaîne, il a pas besoin de voir ça !", j'avais tout intégré dans mon cerveau. Un mec nu, en étoile de mer, allongé sur un lit, avec une femme, à poil elle aussi, à califourchon sur lui qui remuait son popotin dans rythme lancinent très étrange. Pourquoi ils faisaient ça ? Fallait que je teste ça !
Sauf que, c'est aussi à cette époque qu'il y a eu une cassure dans ma vie de jeune garçon. Même si mes parents ne parlaient jamais sexe, moi, sans aucune retenue, j'aimais bien poser des questions dans le reste de mon entourage. A un moment donné, les petites questions enfantines ont visiblement commencé à se révéler dérangeantes et on a commencé à me faire comprendre que c'était pas bien à mon âge et qu'il ne fallait plus en parler aussi ouvertement. Comme si ça allait retenir ma soif de connaissance ! J'ai tout au contraire continué mes activités mais, c'est devenu un secret. J'ai heureusement trouvé un allié dans la famille (c'est pratique la famille), en l'occurrence un cousin un petit peu plus jeune que moi qui se posaient les mêmes questions. Là encore, ça restait toujours plutôt dans la phase du jeu sans forcément être avec une intention sexuelle volontaire. Jouer à pierre-papier-ciseau avec sa main ou se combattre à coup d'épée-bite, c'était du même acabit pour nous.
J'ai tout de même eu un moment de bascule, dont je ne saurais pas me remémorer avec exactitude le moment exact. Toujours est-il qu'à un moment donné, j'ai découvert que c'était extrêmement agréable, que je ressentais des choses délicieuses lorsque je jouais longtemps avec mon pénis. Je ne dirais pas que j'avais expérimenté l'orgasme à sec, je ne savais pas encore qu'on pouvait aller jusque là et n'ai donc jamais eu l'occasion d'atteindre ce stade. Mais la sensation de montée du plaisir, cet apaisement lorsqu'on arrête et cette envie de recommencer, ça je les ai totalement retenus. Étant le plus grand des deux, mon cousin était donc plus chanceux que moi, puisque je pouvais lui parler et lui exposer toutes ces choses que j'avais dû découvrir par moi-même. Pour en revenir à la scène du film aperçue brièvement, il est arrivé un moment où j'ai voulu essayer avec lui. Sauf qu'on était vraiment cons. L'un comme l'autre, on s'est monté dessus, on s'est frotté mais, au final, c'était pas drôle ni agréable. Nos bites n'allaient même pas dans la même direction, chacune pointant dans une direction différente, de fait, c'était mutuellement désagréable.
Pour comparer, j'ai tenté quelques temps plus tard, de faire la même chose avec une cousine. Mais là encore, j'étais tellement benêt à cet âge, que j'ai pas du tout eu l'idée de fourrer ma queue dans ce trou gentiment offert. Il n'empêche que ce fut nettement plus agréable avec la cousine qu'avec le cousin dans cette position, même si c'était juste du frottage sexe contre sexe. Ce fut la seule et unique expérimentation de ce genre avec elle d'ailleurs, on n'avait pas l'occasion de se voir très souvent pour réessayer. Et ce n'est que quelques mois plus tard malheureusement que je découvrais que pour déposer la petite graine, c'était là dedans qu'on devait enfoncer sa queue, sans que je sache encore ce qu'était précisément la petite graine. L'idée de fourrer nos bites dans l'anus ne nous a d'ailleurs pas traversé non plus l'esprit ni à mon cousin ni à moi quand on jouait ensemble. Par contre, il y eu un moment où on a voulu essayer avec la bouche. Je ne sais plus si c'est venu de moi ou de lui, je pense que c'est moi qui en fut à l'initiative, mais notre première fellation fut faite, d'un commun accord, au même instant en 69. C'était amusant d'ailleurs de voir une autre queue d'aussi près, d'autant qu'elle était très différente de la mienne, dans la forme, dans la couleur, un peu plus fine aussi, mais surtout, il avait cette particularité d'avoir une bite très dure qui collait presque à son abdomen, là où la mienne avait un angle plus ouvert. Je me demande comment il bande aujourd'hui, il y a longtemps qu'on se fréquente plus. J'y reviendrai.
Le temps passant, j'ai donc continué à apprendre en solitaire, en partageant le plus souvent possible avec le cousin toutes les nouveautés qui m'arrivaient. C'est donc au milieu de l'été, alors que j'avais 11 ans et demi que tout a changé. Mes parents ayant la chance d'avoir une piscine, ce qui n'était pas courant en ce temps-là, c'est à la suite d'un après-midi de baignade que ma vie de branleur a passé un nouveau cap. Il faisait chaud, mais il n'y avait personne d'autre que mes parents et moi cet après-midi là. J'ai pourtant eu, comme ça arrivait très fréquemment, une érection incontrôlable dans la piscine. Comme la question du sexe ne pouvait pas être abordée en famille, je me suis retrouvé dans une impasse. J'étais gêné de sortir de l'eau car aucun moyen de cacher mon état. Je risquais une moquerie, pas méchante à la base, mais dégradante à mes yeux. Heureusement pour moi, ils ont finalement dû s'absenter, pour faire les courses je crois. Il m'était formellement interdit de me baigner seul sans surveillance, de fait, je me suis rapidement retrouvé tout seul, tout mouillé, sans maillot de bain, la queue toujours aussi raide et beaucoup de temps libre devant moi.
Faut dire que, même si je n'avais pas encore tout à fait saisi le phénomène déclencheur de l'érection, j'avais tout de même pigé qu'on pouvait faire retomber la tension en jouant avec sa bite. Et la méthode la plus pratique pour y arriver dans mon cas, c'était la traditionnelle méthode du poing. Cet après-midi là, je rejoignais la salle de bain, retirait mon maillot, désormais nu comme un ver, la queue tendue prête à en découdre avec ma main. Cette fois, pour la première fois, parce que j'étais tout seul et avait vraiment du temps pour moi, j'ai décidé de prolonger l'activité aussi longtemps que possible. J'ai alors atteint un stade que je qualifierai de frénétique. J'avais oublié ce qui m'entourait, incapable de m'arrêter. C'était, je dirais, une sensation foudroyante, mais pas dans le sens d'instantanée, plutôt de montée progressive électrique de plus en plus puissante. C'était chaud, étrange, quelque chose d'indescriptible, ça semblait venir quelque part d'en dessous, entre les couilles et le trou de balle, et une sensation fascinante qui pulsait tout le long de la queue. C'était phénoménal, je ne pouvais plus arrêter, je n'en avais absolument aucune envie. C'est alors produite une explosion, quelque chose de blanc et gluant s'est propulsé depuis ma queue. Je n'ai pas eu le temps d'analyser, ni de comprendre, ni savoir si je venais d'expérimenter le premier orgasme de ma vie. Je revois toujours toute la scène dans ma mémoire, mais malheureusement pas la sensation de l'orgasme, parce qu'à cet instant précis, mes parents revenaient. Il fallait absolument cacher les preuves de l'aventure, faire comme si rien ne s'était passé. Vous allez me dire que c'est bien dommage, vous auriez pas tort, l'un des plus beaux moments de la vie d'un jeune homme venait d'être en partie gâché. Mais qu'importe, il fallait maintenant découvrir le mécanisme déclencheur de cette expérience incroyable et tenter de la reproduire… au plus vite !
A ce stade, comme avec l'univers cinématographique Marvel, je suis entré dans la Phase 2. La phase où l'on veut encore et encore reproduire la seule finalité de la branle, donc éjaculer, mais pas forcément pour en déclencher un orgasme. En même temps, je ne savais pas ce que c'était. Personne ne nous explique le plaisir qu'on peut tirer de notre pénis, même à l'école. J'ai bien suivi les cours d'éducation sexuelle imposés à cette période mais, entre nous, sincèrement, on n'y apprend absolument rien sur notre queue. Et encore, si on aborde longuement le cycle féminin (qu'est-ce que je m'en foutais à cet âge), la physiologie masculine se résume à "couilles productrices de spermatozoïdes, pénis durcissant pour faciliter le dépôt du sperme", et c'est à peu près tout. Pour les jeunes mecs, à part le principe biologique et mécanique, qu'on a déjà tous parfaitement compris par nous même sans besoin d'un prof qui est gêné dans ses explications (et souffle de soulagement quand il a fini), on n'explique jamais que le sexe humain, c'est pas que la reproduction. C'est aussi du plaisir, même en solo. J'ai donc été obligé de continuer à expérimenter par moi-même. Malheureusement, ce que je ne savais pas encore, c'est que j'allais bientôt perdre mon unique comparse de branle. Un membre de la famille, je dirais un ascendant, nous a ainsi surpris jouant avec nos bites. Déjà que les relations avec cette personne n'étaient pas heureuses, elle en a profité pour déverser son venin et briser la famille, mon cousin et moi ne nous sommes quasiment plus jamais revu depuis lors. Je n'avais pas compris ce qui se passait, ni pourquoi ça semblait si mal, j'avais même pas 12 ans. Toujours la faute de ces non-dits.
Si cette première éjaculation s'annonçait comme une période de découvertes fabuleuses elle a donc, malheureusement, été en partie compromise par cet évènement. Je suis en partie rentrée dans une phase de déni, de remise en cause. La branle, c'était mal, mais c'était si bon en même temps. Cela n'a pas duré très longtemps, heureusement, parce si j'ai perdu un allié, je me suis fait d'autres camarades tout autant portés sur la chose, à l'école principalement. Mais c'était différent, plus chaste en un sens, tout en étant ouvert et débridé aussi. On en parle avec une fausse honte quand on est ado, mais il y a une ligne nette qu'il ne faut plus franchir. On plaisante sur le sujet, on partage ses expériences, on délire sur celui qui jute le plus vite (parce que longtemps, c'est débile !) mais on n'est plus vraiment dans le réel, ni dans le concret. C'est plutôt de l'ordre du fantasme, quitte à ne plus savoir où se situe exactement le vrai du faux, on est dans la période où il faut en rajouter pour faire aussi bien, mais surtout mieux que les autres. Mais c'est aussi là la première occasion pour moi de me faire prêter mon premier film de cul sous le manteau. Internet n'est arrivé qu'un peu plus tard. Même si c'était secret, fait dans le dos des parents, sans les joies de pouvoir jouer ensemble, il y avait une forte complicité entre nous. Personne ne savait quand on pratiquait, mais tous savaient qu'on partageaient un plaisir commun, incité par les uns ou selon des idées saugrenues des autres. J'arrivais donc quand même à expérimenter plein de choses en solitaire, alors que j'étais encore un jeune petit collégien. Je ne pense pas qu'il y ai cause à effet, mais il n'empêche que j'étais plutôt précoce pour mon âge. A 13 ans, j'étais déjà pratiquement formé, parfaitement outillé, le pistolet prêt à décharger à n'importe quel moment, le duvet pubien ayant déjà largement laissé sa place aux poils drus qui se collaient tout le temps avec le sperme desséché.
Ce n'est que beaucoup, beaucoup, beaucoup plus tard, en croisant le chemin d'un certain site Onaniste, que j'ai finalement compris que la branlette compulsive n'était pas la meilleure des approches. Avec le temps et la pratique, j'ai finalement découvert avec lui que le plaisir de la branle n'avait pas besoin d'être banni de ma vie d'adulte, cela pouvait rester un complément, purement égocentrique, capable de produire des sensations fabuleuses. Ça fait pleinement partie de moi, et si on m'accepte pas comme ça, on va voir ailleurs si j'y suis. Et il a fallu de nombreuses années pour assimiler les zones qui me procurent le plus de plaisir quand je suis tout seul. Quant à raconter ce qui se passe dans ma vie de branleur durant cette ellipse temporelle passée sous silence entre le jeune collégien à ma rencontre avec Chez Onan, ben, disons, rendez-vous au 40e anniversaire du forum vu le temps qu'il m'a fallu pour pondre ce premier et très long témoignage !