Simple découverte à treize ans
- lépicurien
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Simple découverte à treize ans
Je suis assis par terre dans ma chambre, chez mes parents, sur le parquet, un vieux parquet (on habite une petite maison de banlieue à l’ancienne). J’ai treize ans. C’est le soir après dîner, mes parents sont couchés, sans doute que je suis censé moi aussi être couché. Je ne m’explique pas autrement que je puisse être assis nu de la sorte au milieu de ma chambre, en tailleur ou jambes écartées. Nu ou le pantalon de pyjama baissé. En effet ma chambre est sur le même palier que celle de mes parents, très proche, et la porte coulissante ne ferme avec aucun loquet. Mais apparemment il n’y a pas de risque d’intrusion. Et peut-être que seule la lampe-architecte m’éclaire, dirigée vers moi comme un projecteur, parce que la grande lumière se verrait trop sous la porte.
Je suis très ignorant du sexe: j’ai déjà lu sans doute le manuel d’éducation sexuelle très rétrograde que ma mère m’a passé un jour que je posais des questions — on est dans les années 70, mais il datait déjà beaucoup, de bien avant la libération sexuelle de 1968. Il est possible que j’aie déjà lu aussi avec beaucoup d’avidité le dossier spécial du journal d’ado auquel j’étais abonné: intéressant, plus actuel, mais sans illustrations ni explications très précises du sexe, plutôt des explications d’ordre sentimental et affectif! Donc rien de visuel, rien de réel, pratiquement jamais vu un sexe d’homme ni de femme!
Alors je regarde mon sexe, je le touche. Attention je ne veux rien inventer, je scrute le plus possible ma mémoire: je ne revois que quelques images, avec bien sûr l’image finale, résultat de cette masturbation qui s’ignore. Mais n’anticipons pas… J’ai le souvenir vague, moins visuel, mais certain, que j’explore mon sexe avec mes doigts des deux mains: j’observe avec intérêt et curiosité comment il est fait. Je ne suis pas très en avance physiologiquement: je dois avoir juste quelques poils pubiens qui sont apparus. Les couilles particulièrement doivent m’étonner: cela ne doit pas faire bien longtemps qu’elles sont "sorties". Je les palpe. Je remonte les doigts pour attraper la petite saucisse qui se balançait quand je m’occupais de mes couilles. Celle-là je la connais depuis plus longtemps… Peut-être que j’aime déjà depuis un certain temps la voir grossir et se raidir quand je la tripote. C’est un jeu pour l’instant sans finalité mais dont les sensations sont agréables. Et aussi ce soir-là je la palpe dans tous ses recoins: je ne connais pas encore le mouvement de branle classique et je m’amuse juste à toucher pour voir et à voir pour toucher. Hampe, gland. Celui-ci est d’abord resté dans son étui, puis tout à coup, alors que je tire un peu plus sur la peau le long de la saucisse, voilà qu’un bourgeon tout proéminent montre son bout! J’ai aujourd’hui la sensation très nette que c’était la première fois que ça arrivait, que je ne connaissais pas jusqu’alors mon gland décalotté. Ou alors, si ce n’est pas ce soir-là, la découverte était toute récente.
On se rapproche donc de l’image la plus précise de mon souvenir: ce bourgeon à la forme étrange, cette couronne violacée, ces flancs roses et lisses, légèrement satinés, ce petit bouton d’un rose plus vif que je ne connais que comme l’orifice par lequel sort l’urine. Forcément je touche ce bourgeon, je passe mes doigts dessus pour en éprouver la texture, je veux en comprendre entièrement la forme! Et tout à coup, sans crier gare, un petit centimètre cube à peu près de sperme sort du méat, mais sans éjection: ça reste là, au sommet du gland, presque sans couler parce que c’est un peu épais, de la viscosité d’une crème Mont-Blanc…
Je reste stupéfait, sans savoir quoi faire. Un peu inquiet de ce phénomène inconnu, mais comprenant grâce au peu que je savais que je viens d’avoir ma première éjaculation. Quelle émotion! Quelle beauté! Mais c’est peut-être là le vieux branleur qui parle. Ce que je ressens est plus étrange que ça: perturbant et merveilleux à la fois. C’est donc ça? Qu’est-ce que j’ai fait pour que ça sorte? Je me suis touché… c’était de plus en plus agréable… et la sensation quand c’est sorti était totalement inconnue, une espèce de contraction bizarre de ce petit manche comme s'il voulait devenir plus grand, plus dur, plus raide, et comme une onde qui le parcourait à l'intérieur!… Je pourrais peut-être recommencer demain?
Je m’essuie, je range l’attirail. Je crois que le gland est maintenant rengainé pour des années: dans les jours suivants en effet je trouve la méthode du mouvement alternatif et je m’y tiendrai désormais. Quand on est jeune, le bourgeon est trop sensible pour être touché directement. Par contre, à partir d’un certain âge… Je me dis que j’aurais peut-être pu redécouvrir les vertus de ce petit volcan beaucoup plus tôt. N’importe! J’en profite bien maintenant…
Je suis très ignorant du sexe: j’ai déjà lu sans doute le manuel d’éducation sexuelle très rétrograde que ma mère m’a passé un jour que je posais des questions — on est dans les années 70, mais il datait déjà beaucoup, de bien avant la libération sexuelle de 1968. Il est possible que j’aie déjà lu aussi avec beaucoup d’avidité le dossier spécial du journal d’ado auquel j’étais abonné: intéressant, plus actuel, mais sans illustrations ni explications très précises du sexe, plutôt des explications d’ordre sentimental et affectif! Donc rien de visuel, rien de réel, pratiquement jamais vu un sexe d’homme ni de femme!
Alors je regarde mon sexe, je le touche. Attention je ne veux rien inventer, je scrute le plus possible ma mémoire: je ne revois que quelques images, avec bien sûr l’image finale, résultat de cette masturbation qui s’ignore. Mais n’anticipons pas… J’ai le souvenir vague, moins visuel, mais certain, que j’explore mon sexe avec mes doigts des deux mains: j’observe avec intérêt et curiosité comment il est fait. Je ne suis pas très en avance physiologiquement: je dois avoir juste quelques poils pubiens qui sont apparus. Les couilles particulièrement doivent m’étonner: cela ne doit pas faire bien longtemps qu’elles sont "sorties". Je les palpe. Je remonte les doigts pour attraper la petite saucisse qui se balançait quand je m’occupais de mes couilles. Celle-là je la connais depuis plus longtemps… Peut-être que j’aime déjà depuis un certain temps la voir grossir et se raidir quand je la tripote. C’est un jeu pour l’instant sans finalité mais dont les sensations sont agréables. Et aussi ce soir-là je la palpe dans tous ses recoins: je ne connais pas encore le mouvement de branle classique et je m’amuse juste à toucher pour voir et à voir pour toucher. Hampe, gland. Celui-ci est d’abord resté dans son étui, puis tout à coup, alors que je tire un peu plus sur la peau le long de la saucisse, voilà qu’un bourgeon tout proéminent montre son bout! J’ai aujourd’hui la sensation très nette que c’était la première fois que ça arrivait, que je ne connaissais pas jusqu’alors mon gland décalotté. Ou alors, si ce n’est pas ce soir-là, la découverte était toute récente.
On se rapproche donc de l’image la plus précise de mon souvenir: ce bourgeon à la forme étrange, cette couronne violacée, ces flancs roses et lisses, légèrement satinés, ce petit bouton d’un rose plus vif que je ne connais que comme l’orifice par lequel sort l’urine. Forcément je touche ce bourgeon, je passe mes doigts dessus pour en éprouver la texture, je veux en comprendre entièrement la forme! Et tout à coup, sans crier gare, un petit centimètre cube à peu près de sperme sort du méat, mais sans éjection: ça reste là, au sommet du gland, presque sans couler parce que c’est un peu épais, de la viscosité d’une crème Mont-Blanc…
Je reste stupéfait, sans savoir quoi faire. Un peu inquiet de ce phénomène inconnu, mais comprenant grâce au peu que je savais que je viens d’avoir ma première éjaculation. Quelle émotion! Quelle beauté! Mais c’est peut-être là le vieux branleur qui parle. Ce que je ressens est plus étrange que ça: perturbant et merveilleux à la fois. C’est donc ça? Qu’est-ce que j’ai fait pour que ça sorte? Je me suis touché… c’était de plus en plus agréable… et la sensation quand c’est sorti était totalement inconnue, une espèce de contraction bizarre de ce petit manche comme s'il voulait devenir plus grand, plus dur, plus raide, et comme une onde qui le parcourait à l'intérieur!… Je pourrais peut-être recommencer demain?
Je m’essuie, je range l’attirail. Je crois que le gland est maintenant rengainé pour des années: dans les jours suivants en effet je trouve la méthode du mouvement alternatif et je m’y tiendrai désormais. Quand on est jeune, le bourgeon est trop sensible pour être touché directement. Par contre, à partir d’un certain âge… Je me dis que j’aurais peut-être pu redécouvrir les vertus de ce petit volcan beaucoup plus tôt. N’importe! J’en profite bien maintenant…
Re: Simple découverte à treize ans
Récit intéressant, mais plusieurs points que je comprends mal :
A.
- Le gland se décolle normalement du prépuce vers l'âge de 5-6 ans (viewtopic.php?f=21&t=6709&p=48191&hilit ... uce#p48191).
La toilette quotidienne oblige le garçon à se décalotter complètement, pour libérer le sillon derrière la couronne du gland. Ce décalottage complet fait découvrir au garçon des sensations agréables qu'il va chercher à renouveler.
- Tu découvres la masturbation à seulement treize ans ? La plupart des garçonnets éprouvent une jubilation à tripoter leur pénis en érection dès l'âge de 6-7 ans. Le phénomène de l'érection n'attend pas la puberté.
- Tu parles de découverte de l'éjaculation et de ton sperme, mais pas un mot au sujet de l'orgasme ? C'est vrai que, théoriquement, on peut éjaculer sans jouir mais c'est l'exception... C'est l'expérience de l'orgasme qui marque la fin de l'enfance.
- C'est étrange que des copains de classe ou du camp scout ne t'avaient jamais tuyauté à l'avance. Entre garçons on a des codes pour se raconter ces trucs-là...
A.
Re: Simple découverte à treize ans
J ai pour ma part pris plaisir à te lire.
La lecture est agréable et fluide. Qu'importe si dans cette reminiscence tu oublies ce premier orgasme, le reste est un délicat flashback qui ne vise pas à la précision et l'exhaustivité.
J'ai découvert aussi trés tard la masturbation et cela sans aide de copains, peut-être étais je peu locace sur le sujet...
On a parlé entre mecs au lycée seulement et pourtant j y étais dans les années 2000.
La lecture est agréable et fluide. Qu'importe si dans cette reminiscence tu oublies ce premier orgasme, le reste est un délicat flashback qui ne vise pas à la précision et l'exhaustivité.
J'ai découvert aussi trés tard la masturbation et cela sans aide de copains, peut-être étais je peu locace sur le sujet...
On a parlé entre mecs au lycée seulement et pourtant j y étais dans les années 2000.
Re: Simple découverte à treize ans
m
Dernière modification par Membre supprimé 8784 le dim. 15 mai 2022, 20:40, modifié 1 fois.
Re: Simple découverte à treize ans
Excellent témoignage très sincère. Voici le mien;
Ai découvert le sexe vers l'âge de onze ans. Au début c'était des petits clubs de masturbation. Ensuite vers douze treize ans nous étions un groupe fermé et allons en pleine campagne assouvir tous nos fantasmes, nous n'étions pas que des garçons deux filles y étaient incluses. Au total nous étions sept huit. Conscients que ce nous faisions était répréhensible nous n'acceptions pas de nouveaux adhérents. Ensuite dès les quatorze – quinze ans ça été des camps en pleine nature en été avec des échanges avec des adultes. Nous avions une lourde responsabilité, nous savions que si nous dénoncions les aînés, ceux-ci couraient vers des ennuis énormes. Dès mon adolescence j'étais au courant de l'homosexualité qui à l'époque était verbalisée et quand une personne était prise en flagrant délit c'était parfois mentionné dans la presse. Dans mon voisinage proche quelqu'un a voulu se suicider suite à une arrestation sur la voie publique, à l'époque le téléphone n'était pas répandu comme aujourd'hui et le réflexe d'appeler les secours inexistant. C'est le voisinage qui s'est dévoué pour maîtriser le désespéré et rassuré par la compréhension de l'entourage il a été reconnaissant pour la clémence collective. Nous n'étions pas dans un environnement défavorisé. Donc, nous étions en pleine connaissance de la gravité de nos pratiques et jamais nous n'avions eu d'ennui. Ensuite arrivé à la majorité ça été les partouzes. Ai eu une compagne nymphomane qui m'épuisait. Tout ce que nous pouvions imaginé y est passé. Notre grand appétit sexuel était ainsi assouvi. On peut croire que nous avions de la chance mais comme beaucoup d'activité trop intense il y a une lassitude et dans ce domaine c'était de même !.... La chance a été pour ceux et celles qui s'y sont sortis sans dommages corporels. Ma copine nymphomane que je vois toujours le paie très cher. Atteinte de diverses pathologies consécutives à ces pratiques intenses souffre de polyarthrites, cancer de l'utérus qui a été retiré, et atteinte de paralysies peine à se déplacer. D'autres dans le groupe ne sont plus dans ce monde, sida, cancers et affections. Nous étions dans la liberté totale sexuelle avec l'accord de nos parents qui voulaient ne pas nous contrarier et être dans l'air du temps post 1968.
Je ne veux pas noircir trop le tableau mais avec le recul il aurait fallu prendre encore plus de précautions sanitaires, nous avons évité le scandale mais question santé nous l'avons bien payé. Ce qui m'a sauvé c'est que j'étais souvent sous antibiotiques, maladies respiratoires, infections répétitives, allergies diverses. Suivi de près médicalement et opéré diverses fois ai eu beaucoup de chance !.... Maintenant ai une activité sexuelle à mon niveau, mes organes sont très discrets ! Excitation à peine visible ! mais avec du plaisir !... Je n'en souffre pas du tout, et en tire des avantages, aucune pilosité, peux me vêtir un minimum sans que ça provoque. Sans aucune complexité, la taille n'a jamais été un soucis !... N'ai jamais désiré aucune intervention chirurgicale, c'était bon comme ça. Ce n'était pas le fait que je suis passé de maintes fois sur le billard mais étais bien dans mes baskets. Ne fais pas mon âge. Peux me déplacer sans difficulté et passe inaperçu dans une foule. Voilà pour mon petit témoignage, le principal c'est que l'on en tire du plaisir avec des personnes consentantes et sans dommages corporels, ni psychologiques et ni sociétal.
Ai découvert le sexe vers l'âge de onze ans. Au début c'était des petits clubs de masturbation. Ensuite vers douze treize ans nous étions un groupe fermé et allons en pleine campagne assouvir tous nos fantasmes, nous n'étions pas que des garçons deux filles y étaient incluses. Au total nous étions sept huit. Conscients que ce nous faisions était répréhensible nous n'acceptions pas de nouveaux adhérents. Ensuite dès les quatorze – quinze ans ça été des camps en pleine nature en été avec des échanges avec des adultes. Nous avions une lourde responsabilité, nous savions que si nous dénoncions les aînés, ceux-ci couraient vers des ennuis énormes. Dès mon adolescence j'étais au courant de l'homosexualité qui à l'époque était verbalisée et quand une personne était prise en flagrant délit c'était parfois mentionné dans la presse. Dans mon voisinage proche quelqu'un a voulu se suicider suite à une arrestation sur la voie publique, à l'époque le téléphone n'était pas répandu comme aujourd'hui et le réflexe d'appeler les secours inexistant. C'est le voisinage qui s'est dévoué pour maîtriser le désespéré et rassuré par la compréhension de l'entourage il a été reconnaissant pour la clémence collective. Nous n'étions pas dans un environnement défavorisé. Donc, nous étions en pleine connaissance de la gravité de nos pratiques et jamais nous n'avions eu d'ennui. Ensuite arrivé à la majorité ça été les partouzes. Ai eu une compagne nymphomane qui m'épuisait. Tout ce que nous pouvions imaginé y est passé. Notre grand appétit sexuel était ainsi assouvi. On peut croire que nous avions de la chance mais comme beaucoup d'activité trop intense il y a une lassitude et dans ce domaine c'était de même !.... La chance a été pour ceux et celles qui s'y sont sortis sans dommages corporels. Ma copine nymphomane que je vois toujours le paie très cher. Atteinte de diverses pathologies consécutives à ces pratiques intenses souffre de polyarthrites, cancer de l'utérus qui a été retiré, et atteinte de paralysies peine à se déplacer. D'autres dans le groupe ne sont plus dans ce monde, sida, cancers et affections. Nous étions dans la liberté totale sexuelle avec l'accord de nos parents qui voulaient ne pas nous contrarier et être dans l'air du temps post 1968.
Je ne veux pas noircir trop le tableau mais avec le recul il aurait fallu prendre encore plus de précautions sanitaires, nous avons évité le scandale mais question santé nous l'avons bien payé. Ce qui m'a sauvé c'est que j'étais souvent sous antibiotiques, maladies respiratoires, infections répétitives, allergies diverses. Suivi de près médicalement et opéré diverses fois ai eu beaucoup de chance !.... Maintenant ai une activité sexuelle à mon niveau, mes organes sont très discrets ! Excitation à peine visible ! mais avec du plaisir !... Je n'en souffre pas du tout, et en tire des avantages, aucune pilosité, peux me vêtir un minimum sans que ça provoque. Sans aucune complexité, la taille n'a jamais été un soucis !... N'ai jamais désiré aucune intervention chirurgicale, c'était bon comme ça. Ce n'était pas le fait que je suis passé de maintes fois sur le billard mais étais bien dans mes baskets. Ne fais pas mon âge. Peux me déplacer sans difficulté et passe inaperçu dans une foule. Voilà pour mon petit témoignage, le principal c'est que l'on en tire du plaisir avec des personnes consentantes et sans dommages corporels, ni psychologiques et ni sociétal.
- Tripotin54
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Re: Simple découverte à treize ans
Pas toujours simple ! C'est vrai que mon enfance, c'était il y a bien longtemps !
Tout dépend de l'entourage que l'on a: frères, petits copains très complices ...je n'en avais pas, sauf en colonie de vacances, les joies du touche-pipi, mais ce n'était qu'un mois de vacances d'été. Ça ne facilite pas l'apprentissage !
Aucun de nous ne savait se masturber ....l'année suivante, autre copain; nous nous entendions très bien, mais ne savions toujours pas concrétiser l'envie qui nous obsédait. L'éloignement nous a empêchés de nous revoir, et de nous faire plus que des caresses.
J'ai eu mon premier orgasme tout seul ( je ne sais plus à quel âge), surpris par ce sperme que je voyais pour la première fois, un peu inquiet aussi ... et ce n'était pas par un paluchage classique, que je n'ai adopté que plus tard . En colo, l'été suivant, c'était presque devenu la routine.
Mais le plus important, c'est que depuis, je n'ai pas cessé, et que j'aime toujours ça !
Tout dépend de l'entourage que l'on a: frères, petits copains très complices ...je n'en avais pas, sauf en colonie de vacances, les joies du touche-pipi, mais ce n'était qu'un mois de vacances d'été. Ça ne facilite pas l'apprentissage !
Aucun de nous ne savait se masturber ....l'année suivante, autre copain; nous nous entendions très bien, mais ne savions toujours pas concrétiser l'envie qui nous obsédait. L'éloignement nous a empêchés de nous revoir, et de nous faire plus que des caresses.
J'ai eu mon premier orgasme tout seul ( je ne sais plus à quel âge), surpris par ce sperme que je voyais pour la première fois, un peu inquiet aussi ... et ce n'était pas par un paluchage classique, que je n'ai adopté que plus tard . En colo, l'été suivant, c'était presque devenu la routine.
Mais le plus important, c'est que depuis, je n'ai pas cessé, et que j'aime toujours ça !
- lépicurien
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- Inscription : dim. 03 mai 2020, 21:20
Re: Simple découverte à treize ans
arnaud.69 a écrit : ↑mar. 09 juin 2020, 13:57
Récit intéressant, mais plusieurs points que je comprends mal :
- Le gland se décolle normalement du prépuce vers l'âge de 5-6 ans (viewtopic.php?f=21&t=6709&p=48191&hilit ... uce#p48191).
La toilette quotidienne oblige le garçon à se décalotter complètement, pour libérer le sillon derrière la couronne du gland. Ce décalottage complet fait découvrir au garçon des sensations agréables qu'il va chercher à renouveler.
- Tu découvres la masturbation à seulement treize ans ? La plupart des garçonnets éprouvent une jubilation à tripoter leur pénis en érection dès l'âge de 6-7 ans. Le phénomène de l'érection n'attend pas la puberté.
- Tu parles de découverte de l'éjaculation et de ton sperme, mais pas un mot au sujet de l'orgasme ? C'est vrai que, théoriquement, on peut éjaculer sans jouir mais c'est l'exception... C'est l'expérience de l'orgasme qui marque la fin de l'enfance.
- C'est étrange que des copains de classe ou du camp scout ne t'avaient jamais tuyauté à l'avance. Entre garçons on a des codes pour se raconter ces trucs-là...
A.
Merci arnaud.69 pour ton retour, ton intérêt et ta curiosité!
Première explication: j'ai eu une enfance solitaire et je n'ai pas été tuyauté par les copains...
Pour le gland, j'ai peut-être déformé mon souvenir ou je me suis mal exprimé: sans doute que je connaissais mon gland décalotté mais cela ne se produisait pas en érection il me semble, d'où cette relative "première". J'ai un long prépuce et le gland se décalottait difficilement dans me jeunes années. Pour la toilette, on ne m'avait pas montré la toilette du gland...
Quant à l'âge de la "découverte", je me suis mal fait comprendre: je ne découvre pas la masturbation à treize ans: je dis bien que j'aime depuis un certain temps tripoter ma nouille, comme tous les enfants, sans doute depuis longtemps, sans doute avec des érections. Ce que je découvre à treize ans c'est l'éjaculation.
Enfin, tu as peut-être mal lu le moment de l'éjaculation car je parle bien de l'orgasme dans mon récit mais je ne savais pas lui donner ce nom: je décris la contraction bizarre, l'onde qui parcourt le manche...
Voilà pour les éclaircissements. L'entrée dans la sexualité ne s'est pas faite pour tous de la même manière. L'époque, l'éducation, le milieu ont influé grandement sur nos expériences.
lépicurien
- lépicurien
- Messages : 313
- Inscription : dim. 03 mai 2020, 21:20
Re: Simple découverte à treize ans
Tu parles de sincérité, @Eric, merci beaucoup pour la tienne! Ton témoignage est vraiment intéressant. Oui, nous n'avons pas tous vécu la même sexualité dans nos jeunes années. Et encore maintenant évidemment, ce qui fait la richesse de tous ces échanges.
Re: Simple découverte à treize ans
lépicurien a écrit : ↑mar. 09 juin 2020, 09:29
Je suis assis par terre dans ma chambre, chez mes parents, sur le parquet, un vieux parquet (on habite une petite maison de banlieue à l’ancienne). J’ai treize ans. C’est le soir après dîner, mes parents sont couchés, sans doute que je suis censé moi aussi être couché. Je ne m’explique pas autrement que je puisse être assis nu de la sorte au milieu de ma chambre, en tailleur ou jambes écartées. Nu ou le pantalon de pyjama baissé. En effet ma chambre est sur le même palier que celle de mes parents, très proche, et la porte coulissante ne ferme avec aucun loquet. Mais apparemment il n’y a pas de risque d’intrusion. Et peut-être que seule la lampe-architecte m’éclaire, dirigée vers moi comme un projecteur, parce que la grande lumière se verrait trop sous la porte.
Je suis très ignorant du sexe: j’ai déjà lu sans doute le manuel d’éducation sexuelle très rétrograde que ma mère m’a passé un jour que je posais des questions — on est dans les années 70, mais il datait déjà beaucoup, de bien avant la libération sexuelle de 1968. Il est possible que j’aie déjà lu aussi avec beaucoup d’avidité le dossier spécial du journal d’ado auquel j’étais abonné: intéressant, plus actuel, mais sans illustrations ni explications très précises du sexe, plutôt des explications d’ordre sentimental et affectif! Donc rien de visuel, rien de réel, pratiquement jamais vu un sexe d’homme ni de femme!
Alors je regarde mon sexe, je le touche. Attention je ne veux rien inventer, je scrute le plus possible ma mémoire: je ne revois que quelques images, avec bien sûr l’image finale, résultat de cette masturbation qui s’ignore. Mais n’anticipons pas… J’ai le souvenir vague, moins visuel, mais certain, que j’explore mon sexe avec mes doigts des deux mains: j’observe avec intérêt et curiosité comment il est fait. Je ne suis pas très en avance physiologiquement: je dois avoir juste quelques poils pubiens qui sont apparus. Les couilles particulièrement doivent m’étonner: cela ne doit pas faire bien longtemps qu’elles sont "sorties". Je les palpe. Je remonte les doigts pour attraper la petite saucisse qui se balançait quand je m’occupais de mes couilles. Celle-là je la connais depuis plus longtemps… Peut-être que j’aime déjà depuis un certain temps la voir grossir et se raidir quand je la tripote. C’est un jeu pour l’instant sans finalité mais dont les sensations sont agréables. Et aussi ce soir-là je la palpe dans tous ses recoins: je ne connais pas encore le mouvement de branle classique et je m’amuse juste à toucher pour voir et à voir pour toucher. Hampe, gland. Celui-ci est d’abord resté dans son étui, puis tout à coup, alors que je tire un peu plus sur la peau le long de la saucisse, voilà qu’un bourgeon tout proéminent montre son bout! J’ai aujourd’hui la sensation très nette que c’était la première fois que ça arrivait, que je ne connaissais pas jusqu’alors mon gland décalotté. Ou alors, si ce n’est pas ce soir-là, la découverte était toute récente.
On se rapproche donc de l’image la plus précise de mon souvenir: ce bourgeon à la forme étrange, cette couronne violacée, ces flancs roses et lisses, légèrement satinés, ce petit bouton d’un rose plus vif que je ne connais que comme l’orifice par lequel sort l’urine. Forcément je touche ce bourgeon, je passe mes doigts dessus pour en éprouver la texture, je veux en comprendre entièrement la forme! Et tout à coup, sans crier gare, un petit centimètre cube à peu près de sperme sort du méat, mais sans éjection: ça reste là, au sommet du gland, presque sans couler parce que c’est un peu épais, de la viscosité d’une crème Mont-Blanc…
Je reste stupéfait, sans savoir quoi faire. Un peu inquiet de ce phénomène inconnu, mais comprenant grâce au peu que je savais que je viens d’avoir ma première éjaculation. Quelle émotion! Quelle beauté! Mais c’est peut-être là le vieux branleur qui parle. Ce que je ressens est plus étrange que ça: perturbant et merveilleux à la fois. C’est donc ça? Qu’est-ce que j’ai fait pour que ça sorte? Je me suis touché… c’était de plus en plus agréable… et la sensation quand c’est sorti était totalement inconnue, une espèce de contraction bizarre de ce petit manche comme s'il voulait devenir plus grand, plus dur, plus raide, et comme une onde qui le parcourait à l'intérieur!… Je pourrais peut-être recommencer demain?
Je m’essuie, je range l’attirail. Je crois que le gland est maintenant rengainé pour des années: dans les jours suivants en effet je trouve la méthode du mouvement alternatif et je m’y tiendrai désormais. Quand on est jeune, le bourgeon est trop sensible pour être touché directement. Par contre, à partir d’un certain âge… Je me dis que j’aurais peut-être pu redécouvrir les vertus de ce petit volcan beaucoup plus tôt. N’importe! J’en profite bien maintenant…
Très beau récit, tout en retenue, qui évoque certainement des souvenirs à plus d'un d'entre nous. Tu décris très bien cette découverte des organes en plein développement, la curiosité et les sensations éprouvées quand on les tripotait, les caressait avant de passer à la branlette.